[Test] Final Fantasy VIII : l’aventure de Squall et Linoa

9 minutes de lecture

Informations générales

Plate-forme : PlayStation
Développeur : Squaresoft
Editeur : Square Co., Ltd
Format : CD-Rom
Nombre de CDs : 4
Date de sortie : Europe 27 octobre 1999
US : 9 Septembre 1999
Japon : 11 Février 1999
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Tout commence par un rêve, une vision, des mots posés sur une cinématique énigmatique : « i’ll be waiting here » (j’attendrais ici). Suivi d’un combat entre deux personnages Squall et Seifer, un affrontement sanglant qui nous place directement dans l’histoire. Un jeu où la destinée n’est pas toute tracée et les rebondissements nombreux.

 

Changement radical dans la plastique des personnages du style fantaisie au réaliste, Square Enix à joué gros après le succès du très bon Final Fantasy VII. On retrouvera tout de même les éléments qui ont fait le succès des FF jusqu’à présent, les quêtes annexes, la durée de vie extrêmement longue, l’univers propre à la saga, des heures de recherches si on utilise pas de soluce ! Beaucoup de choses opposent ce Final fantasy à l’opus d’avant et ce n’est pas pour nous déplaire…

Scénario

Final Fantasy VIII c’est une histoire complexe avec beaucoup de rebondissements. Elle met en scène Squall, étudiant de Balamb devenant un membre des Seeds, une troupe de combat d’élite. En guerre contre l’empire Galbadien, il sera envoyé avec ses camarades pour contrer une attaque du président Deling. Au cours de leurs investigations, Squall, Zell et Seifer découvriront que leur conflit avec Galbadia est autrement plus complexe que cela et voient se profiler une guerre qui mêlera le monde entier. La sorcellerie et les trahisons seront le point principal de la trame de l’histoire qui se verra aussi fortement impactée par une rencontre entre Linoa et Squall, ce qui comme à son habitude divisera la communauté. Square Soft à l’époque nous sert une histoire d’amour dont le destin de chaque personnage peut faire pencher la balance. Cette histoire vaut le coup d’être suivie et nous vous la conseillons.

Final Fantasy VIII fait encore partie des jeux vidéo où la majorité des personnages avaient un minimum de charisme (à l’inverse de Final fantasy XII). Squall l’introvertie, Zell la pile électrique, Selphie l’étudiante impétueuse ou même Irvine le dragueur, chacun possède son caractère et surtout son histoire. C’est un des points forts du jeu, les interactions entre les personnages se fondent et se mêlent à l’histoire. On en apprendra plus sur chacun au cours de l’histoire principale, ce qui renforcera le scénario.

Les flashbacks seront aussi un point essentiel, qui donneront encore plus de consistance à Final Fantasy VIII, et nous feront incarner Laguna, Kiros et Ward, un peu désabusé par les premiers retours en arrière. Il seront plus facilement compréhensibles une fois l’histoire avancée.

Les combats et XP

Square Soft décide de faire autrement que ses anciens Opus et propose un système d’XP et de combat différent. On peut quand même retrouver la navigation sur une world map et un déclenchement de combat lorsque l’ont se balade. D’ailleurs on pourra lui reprocher des combats trop aléatoire et vraiment trop rapprochés les uns des autres. Vous disposez de toute une panoplie de sorts et d’attaque pour vaincre vos ennemis.

Les invocations (ou G-Force) seront très présentes et au cœur des stratégies de combat, mais elle vous permettront aussi d’acquérir des compétences ou statistiques importantes comme la capacité No-combat ou encore le HP +20%/40%/60%.

Les G-forces sont des invocations déblocable tout le long du jeu. Vous pourrez aussi en posséder des facultatives 😉 il est à noter que les G-forces ont un système de boost où il faudra appuyer sur la touche carré le plus possible afin de monter la puissance de l’attaque de la G-force. A savoir que ce système était un test à l’époque, mais n’ayant pas séduit les joueurs il ne sera plus utilisé. C’est bien dommage car avec une manette de playstation avec l’option « turbo » on pouvait faire des merveilles 🙂

Final Fantasy VIII ne dispose plus d’un système de mp pour ses sorts magiques. Lorsque vous atteigniez une source magique ou que vous en volez sur un ennemi, vous pourrez en prendre une certaine quantité. Ce ne sont donc pas des sorts que nous apprenons mais plutôt que nous avons en possession dans notre inventaire de sort de magie ! De-là découle un système un peu complexe mais accessible si on s’y penche un peu dessus, qui est l’association de magie afin d’augmenter les statistiques de ses personnages. On peut quand même mettre tout en automatique si on ne veut pas se prendre la tête !

Les personnages pourront déclencher une attaque spécial : la limit break. Seule condition, il devra être à la limite de la mort (point de vie écrit en jaune).

Un système de changement d’arme est implémenté au jeu. Pour celà la capacité « piller », entre autre permet de rassembler les composantes afin de créer les armes les plus puissante et débloquer de nouvelles limit break.

Pour pallier à ce système qui ne permet pas d’apprendre les sorts mais de les posséder, Square Soft à trouvé un système ingénieux qui permet de transférer « un profil » de magie d’un personnage vers un autre car oui, il faudra souvent changer pour équilibrer l’XP de ses personnages. A noter que dans le lot ils ont oublié de faire la même chose pour les G-forces.

Le système d’XP n’est pas vraiment le meilleur des RPG pour deux raisons. Le montant pour monter de niveau est fixe alors que la logique voudrait que plus on monte de niveau plus le niveau d’expérience requis augmente. Hors, Plus les monstres sont puissants et plus ils donnent d’xp donc de ce fait nous évoluons « trop/très » vite.

L’autre raison est qu’il existe deux îles dans le jeu qui permettent de monter ses personnages très vite. Les îles de l’enfer et du paradis mais quelques petites astuces sont nécessaires pour savoir comment battre ces monstres à bas level.

Au final, un système de combat qui demande de la réflexion mais peut rendre la partie beaucoup plus intéressante. On à quand même remarqué qu’il n’est pas à la portée de tout le monde.

Graphismes

Pour l’époque ça reste beau, c’est même un des points forts du jeu. Ses cinématiques avec ses thèmes musicaux composés par le grand Nobuo Uematsu que l’on ne présente plus. Comme dit au début, la cinématique d’introduction impressionne à en donner des frissons. Une forte pixellisation est présente mais le rendu global reste correct pour l’époque. La version de 2013, bien que très critiquée à cause de ses plantages avant les cinématiques, voit ses personnages mieux modélisés surtout sur la carte du monde.

Musiques et OST

La musique c’est la vie ! Et c’est comme ça que l’ont peut affirmer que l’OST de FF8 est l’une des meilleures. Des mods sont disponibles afin d’améliorer la qualité de celles-ci sur la version PC. Le jeu est aussi marqué par la chanson « Eye on me » interprétée par Faye Wong à l’époque et qui apparaît à un moment du jeu, Une scène particulièrement marquante.

A faire au moins une fois

Ce sera la conclusion de cet article. Même si on peut ne pas le trouver à la hauteur de son prédécesseur, il est quand même à faire au moins une fois. Conflits politiques, sorcellerie, trahison et romance, beaucoup de contenu annexe. Il ne manque rien pour vous garder en haleine jusqu’à la fin.

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